Archives de catégorie : Travaux
RESTAURATION DES VANTAUX BOIS DU PASSAGE COCHE
Poses en 1728, les vantaux, fortement dégradés par le temps, ont fait l’objet d’une restauration complète en atelier avec notamment la création des parties basses en chêne façon parquet Versailles.
Toutes les ferronneries d’origines ont été restaurées et reposées. La clé de 30 cm sera restituée. Les moulures sont d’origines, seules quelques têtes cassées sont reprises.
Les vantaux sont de nouveau en état pour les trois prochains siècles, ils fêtent leur 283 ème année !
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Restauration des ventaux du passage cocher
Porte entièrement démontée à l’atelier.
La porte a déjà été démontée et réparée par le passé, de manière grossière. Les morceaux remplacés n’ont pas été assemblés dans les règles de l’art, les assemblages d’origine (tenon mortaises ont même été abimés, voir supprimés). Une grande épaisseur d’enduit cachait l’ensemble.
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RESTAURATION DES VANTAUX DE NOTRE PASSAGE COCHER
Dessinés par Antoine Mazin pour son Hôtel de la rue d’Anjou, les vantaux du passage cocher font l’objet d’une restauration lourde par
LES CHARPENTIERS DE PARIS :
- reprise intégrale des panneaux inférieurs en chêne parquetté, en lieu et place des panneaux métal posés suite sans doutes lors de la grande crue de la Seine du début du 20 em siècle,
- reprise des sculptures dégradées,
- reprise et conservation de tous les éléments de serrurerie ancienne d’époque,
Les vantaux restaurés qui pèsent une tonne seront reposés en Octobre,parallèlement à la finition des éléments décoratifs du passage cocher dont une très belle double paires de demi lanternes reprenant le décor de la suspension centrale .
Ces lanternes ont été réalisées sur nos plans par les ateliers BFA spécialiste de la ferronnerie d’art qui avait déjà signés la restauration des gardes aux corps des fenêtres de l’Hôtel MAZIN LA FAYETTE .
Paris le 22 Août 2011
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Histoire de l’immeuble et travaux de restauration (fin juin 2008)
1er août 2008 - Mise en ligne de la plaquette présentant les travaux de restauration de l’hôtel Mazin-La Fayette
Une plaquette pdf portant sur la restauration de l’hôtel particulier du 8 rue d’Anjou, où est situé le 1728, est désormais téléchargeable depuis le site
http://www.hotelmazinlafayette.com/fr/wp-content/telechargement/plaquette.pdf
22 avril 2008 – Petit rappel de l’histoire et de l’évolution des mascarons
A l’origine il ‘agit des têtes des ennemis posées sur des poteaux pour servir d’épouvantails…
Les mystères dionysiaques et le théâtre transfigurent cette histoire. La Grèce les utilise dans les rites funéraires, les cérémonies religieuses, les triomphes. Les antéfixes en terre cuite, ces ornements posés aux extrémités des toits romains, ont une fonction d’exorcisme, la méduse pétrifiée, Bacchus, la bacchante, le satyre, la fécondité. Au Moyen-Âge, placés à la saillie d’une corniche, dans l’embrasure d’une porte ou en cul de lampe, ces figures aux modèles innombrables jouent le rôle de démons subalternes.
La Renaissance est à l’origine des mascarons dont nous traitons ici avec la découverte en 1480 des Grotteschi, peintures souterraines antiques. Maniérisme, baroque et rococo s’en empareront successivement. La gravure et les répertoires d’ornement diffusent cette imagerie. Les premiers artistes qui en répandent la mode en France travaillent pour François Ier : le Primatice et le Rosso (et son graveur René Boyvin). L’architecte A. du Cerceau les adopte, comme le sculpteur Jean Goujon. Puis le décorateur Bérain au XVIIe siècle, l’architecte Oppenord, les sculpteurs Slodtz et le décorateur et orfèvre Meissonnier au XVIIIe siècle. L’iconologie de Cesare Ripa est la source magistrale dans laquelle puise chaque siècle.
Des mascarons de façade
Les architectes, comme le grand théoricien Blondel, se sont montrés rétifs devant l’abus d’ornement. Selon lui, le mascaron doit rester une exception. La simplification progressive de l’architecture, dont la grandeur est faite de répétition, conduit à l’emploi du mascaron à la clef d’arc dont il marque la symétrie de manière dynamique. L’appareilleur dans son toisé prévoit les tables d’attente. Des modèles sont réalisés en cire ou plâtre. Le mascaron est pratiquement toujours esquissé sur le plan. Pourtant, comme il apparaît en fin de chantier, et parfois ultérieurement, il n’y a pas presque jamais d’attachement.
Iconographie
En principe, les visages sont d’abord vus de face, les cheveux en encadrement, dont les mèches se croisent en haut ou en bas. Jamais deux mascarons ne sont identiques. Au contraire ils s’opposent, la jeunesse et la vieillesse, l’imberbe ou le barbu par exemple. Les saisons montrent le printemps sous les fleurs, l’été épanoui, la tête de l’automne chargée de grappes et l’hiver en vieillard ensommeillé. Hercule, la figure héroisée du masculin, triomphe longtemps, avant les « sauvages » d’Amérique à coiffures de plumes et les turcs enturbannés. L’individualisation des traits, le regard désabusé, l’œil impertinent, le nez camus, les poses asymétriques, la caricature sous forme de grimaces et mimiques, le rire truculent du faune (cf. les bouffonneries des mascarons du Pont-Neuf), les gesticulations du singe, mais aussi le sourire de la gracieuse jeune fille, la sensualité d’une joue potelée, ces portraits font la joie du promeneur. Avec le style rocaille, les doubles profils, les cartouches à coquilles qui s’enroulent sur l’intrados, les triples cornes d’abondance et les chutes de fleurs, marquent le sommet d’un art qui se retrouvera sur les immeubles haussmanniens après l’interruption du style néo-classique qui leur préférera l’agrafe cannelée.
Des mascarons de la place Vendôme, des hôtels de Matignon et de Charost, et du 8 rue d’Anjou
Les années 1720/1730 sont très productives et heureuses pour l’ingénieur Mazin qui récupère le chantier de l’hôtel Matignon au détriment de l’architecte Courtonne, obtient la commande de l’hôtel de Charost, aujourd’hui résidence de l’ambassadeur de Grande Bretagne, et construit pour son compte les quatre immeubles de la rue d’Anjou. Dans le même temps s’achève le chantier des façades de la place Louis Le Grand (place Vendôme) dont le programme de mascarons est à la fois expressif, sobre et viril, une armée de visages accompagnant la statue équestre du Roi Soleil. Des mascarons et autres décors surmontant les baies de l’hôtel de Charost, il reste peu d’originaux. Par contre, nous conservons les admirables décors rocaille dus au ciseau du sculpteur François Legrand, collaborateur de Courtonne, le prédécesseur de Mazin à Matignon. Les collaborateurs du premier architecte deviennent ceux de Mazin. La comparaison entre les motifs rocaille qui servent de fond aux mascarons du 8 rue d’Anjou montrent une inspiration commune.
L’allongement des figures de la cour de la rue d’Anjou tire effectivement les visages vers les grotesques de la Renaissance italienne. Leur fantaisie défie les thématiques habituelles, saisons, éléments, parties du monde, pour animer de manière plaisante une architecture rigoureuse. On notera, comme à l’hôtel Matignon, les coiffures végétales. L’ensemble constitue une série exemplaire des programmes réalisés par les praticiens profitant des grands chantiers pour se faire promoteur d’un goût générique.
Pascal Payen-Appenzeller
Expert stratigraphe du patrimoine
4 avril 2008 – Livraison du pavage cour
Photo ci-dessus : le pavage est entièrement finalisé ce vendredi 4 avril (des pavés anciens en grès ont été réutilisés). A l’occasion des travaux de pavage, un puits du 15ème siècle a été découvert dans la cour. Il est en cours de restauration et sera mis en valeur avec des éclairages spécifiques. Ce puits trouve son origine dans les vergés de l’évêché de Paris qui se trouvaient localisés entre la rue de la Ville l’Evêque et la rue du Faubourg Saint-Honoré.
12 février 2008 – Réfection du pavage
Photo ci-dessus : les débuts de la réfection du pavage de la cour de l’hôtel Mazin.
Ci-dessous : Eric Dissel, Chef de chantier, s’occupant des travaux préparatoires à la pose des trottoirs sous porche. A ce titre, et afin d’éviter à notre clientèle les inconvénients de travaux directement liés à l’accès au restaurant, le 1728 sera exceptionnellement fermé du lundi 25 au vendredi 29 février le midi uniquement (ouvert pour le dîner) à l’occasion de la réfection du pavage sous passage cocher.
31 janvier 2008 – Rosace en plâtre
Photo ci-dessus : suite et fin de la dépose des échafaudages des façades cour (bâtiments B, C et D) à la fin janvier. La rosace d’époque Charles X, entièrement refaite à l’identique, car non récupérable, a été posée et orne de nouveau la cour, côté grand escalier.
18 décembre 2007 – Dépose des échafaudages en façade Sud cour
Photos ci-dessus : une section conséquente des échafaudages a été déposée ce jour, laissant apparaître la façade Sud (correspondant aux salons du 1728) et la remarquable qualité de la restauration.
11 décembre 2007 – Pose du mascaron n°8 en façade Ouest
Photos ci-dessus et ci-dessous : le mascaron sculpté par Marc Deligny, en pierre, est posé en façade Ouest par COMBET SERITH. Il s’agit d’une réédition à l’identique d’un modèle en plâtre très abîmé.
11 décembre 2007 – Pose de la plaque en bronze 1728 et de la lanterne en façade rue
23 novembre 2007 – La façade rue éclairée de nuit
20/21 novembre 2007 – Démontage de l’échafaudage en façade rue (suite…)
Ci-dessus : pour comparer, la façade rue du 8 rue d’Anjou et du 1728 avant travaux. Ci-dessous : l’entrée entièrement nettoyée et remise en état, ce mercredi 21 novembre. Les lanternes et leurs potences seront très prochainement remontées.
19 novembre 2007 – Démontage de l’échafaudage en façade rue
Ce lundi 19 novembre a vu les premiers éléments, superbement restaurés dans leur état d’origine façade rue, apparaître au fur et à mesure de la dépose de l’échafaudage.
Ci-dessus, les panneaux de bois protégeant l’ensemble sont démontés un à un. Les gardes corps, retirés au début des travaux, vont pouvoir être remontés à leur emplacement d’origine. Les échafaudages en façade cour Sud (fenêtres des salons du restaurant) seront quant à eux déposés à partir du 8 décembre.
14/15 novembre 2007 – Pose du blason en pierre du marquis de La Fayette en façade rue
Les armoiries en pierre du marquis de La Fayette, réalisées par le sculpteur Marc Deligny, ont été posées ce mercredi 14 novembre en façade rue (fenêtre centrale en rez-de-chaussée surélevé).Réalisée en pierre de Saint Vaast, la même pierre que celle utilisée pour la construction de l’immeuble au dix huitième siècle, la sculpture reprend à la lettre les armes historiques des La Fayette, « de gueules à la bande d’or sur fond de vair, entouré de vair » et leur devise, CUR NON ? (”pourquoi pas ?”).
23 octobre 2007 – Remplacement du mascaron n°8 sur cour
Une copie exacte de l’un des mascarons sur cour a été réalisée par Marc Deligny en vue du remplacement de l’élément d’origine, extrêmement détérioré.
8/9 octobre 2007 – Pose des appuis de fenêtre en façade rue
3 octobre 2007 – Rosace Charles X au-dessus du grand escalier
Ci-dessus : rosace en plâtre abîmée, d’époque Charles X, présente sur l’une des façades cour de l’immeuble. Comme pour les mascarons, cet élément fait l’objet d’une restauration complète (moulage et remplacement des parties les plus abîmées, non récupérables).
Ci-dessous : moulage propre en plâtre. Le moulage va être affiné et sculpté par les compagnons afin de remplacer à l’identique les parties non récupérables.
24 septembre 2007 – Le chantier en vidéo (3)
Troisième post filmé des interventions sur le chantier du 8, rue d’Anjou. Explications de Marc Deligny sur les procédés de moulage des éléments en plâtre (filmé le 30 août).Chantier de restauration de l’Hôtel Mazin (1726 – 1728)
envoyé par Anjou1728
17 septembre 2007 – Blason du Marquis de La Fayette
Ci-dessus : PrÃémaquette des armes du Marquis de La Fayette réalisée en argile par Marc Deligny. Cette prémaquette servira de modèle pour la sculpture sur pierre qui sera posée en façade rue.
13 septembre 2007 – Pose des garde-corps nettoyés et restaurés pour le niveau rez-de-chaussée surélevé, façade cour
Ci-dessus : les garde-corps d’époque ont été numérotés un par un avant enlèvement. Ils sont reposés après avoir été réparés (éléments en fer forgé manquants ou cassés). Ils sont visibles ici avec leur peinture d’apprêt.
7 septembre / 12 septembre 2007 – Restauration des coquilles des mascarons Louis XV
Ci-dessus : restauration des coquilles abîmées au XIXème siècle. 95% des mascarons en façade cour ont subit leur retaille de greffe destinée à restituer leur aspect originel. La pierre utilisée est toujours la pierre de Saint-Vaast.
31 août 2007 – Restauration de l’entrée du 1728 et conception de la nouvelle porte d’entrée du bâtiment A sur le modèle de celle du 1728
Ci-dessus : l’entrée sous passage cocher du 1728 avec ses consoles Charles X décapées par les soins de Marc Deligny et de son équipe. L’ensemble sera patiné par Geneviève Fourniol. C’est en se basant sur ce modèle existant que la porte d’entrée principale du bâtiment A, qui lui fera face, sera réalisée.
Photos ci-dessous : des moules des consoles et des guirlandes sont réalisés afin de concevoir l’entrée “jumelle”. Ci-dessous : aperçu des moulages qui seront posés sur l’entrée sous porche du bâtiment A. Le résultat sera exactement similaire à l’entrée du 1728.
29 août 2007 – Travaux de finition et pavage du porche
23 août 2007 – Travaux de finition et de patines au 1728 et pose des “bouchons” en pierre sur la façade cour
21 août 2007 – Travaux de finition au 1728
Ci-dessus : Finalisation des décors de la nouvelle fenêtre de la salle d’Armes selon le plan initial de l’architecte Mazin par l’équipe de Geneviève Fourniol. L’ensemble des corniches et boiseries du restaurant sont soigneusement nettoyées.Ci-dessous : Reprise des dorures à la feuille des toilettes femmes au rez-de-chaussée.
17 août 2007 – Réalisation des “bouchons” en pierre calcaire de Saint-Vaast destinés à remplacer certaines pierres abîmées
16 août 2007 – Restauration du grand mascaron façade passage cocher et de ses consoles associées
16 août 2007 (suite) – Mascarons et tableaux
Restauration de la très belle collection de mascarons en terre cuite sous passage cocher. Programme de restauration conduit par Marc Deligny et son équipe.
10 août 2007 – Réfection des chenaux, résultat final
7 août 2007 – Décapage des murs sous le passage cocher
6 août 2007 – Décapage des façades niveau rez-de-chaussée surélevé
3 août 2007 – Le chantier en vidéo (2) Second post filmé des interventions sur le chantier du 8, rue d’Anjou. Explications d’Eric Dissel, Chef de chantier, sur les procédés de restauration (filmé le 27 juillet).Chantier de restauration de l’Hôtel Mazin (1726 – 1728)
envoyé par Anjou1728
Pendant ce temps au 1728, un certain de nombre de travaux de restauration ont également lieu : rénovation et nettoyage des patines des boiseries par Geneviève Fourniol et Anne Céline, pose de nouvelles patines à la cire, réparation d’éléments décoratifs et de supports dans la Salle d’Armes, par ailleurs dégradés par un dégât des eaux.
3 août 2007 (suite) – Future plaque en bronze du 1728 coulée par Candide, bronzier d’art et fondeur
Le logo 1728 est une création originale de Alexandra Chuet, styliste, sur une idée de Jean-François Chuet, fondateur du 1728. Le choix des chiffres a fait l’objet d’une recherche typographique dans les archives du début du XVIIIème siècle. Classicisme et modernité sont à l’image du parcours souhaité puis tracé pour le 1728.
Cette plaque, coulée par Candide Ribeiro-Reis, sera apposée sur le pilastre d’entrée du passage cocher du 8 rue d’Anjou. La symbolique positive du 8 est omniprésente comme l’a souhaité Yang Lining, directeur général et âme des lieux. Cliquez ici pour accéder au site internet de Candide.3 août 2007 (suite) – Vues d’ensemble du chantier
Ci-dessus et ci-dessous : piochage des façades abîmées et remplacement des poutres attaquées par les vrillettes.2 août 2007 – Travail sur la façade rue
Ci-dessus : Guy Hernioux, au premier plan, et Marc Deligny.
1er août 2007 – Pierre de Saint-Vaast
Travail sur la façade rue
Ci-dessous et ci-dessus : restauration en cours du mascaron principal et des éléments décoratifs d’époque marquant l’entrée de la porte cochère, réalisés en 1728 par les sculpteurs d’Antoine Mazin.
Ci-dessus : la coquille en plâtre posée en 1900 et dénaturant les éléments sculpturaux de l’immeuble va âtre remplacée par un mascarons en pierre réalisé par Marc Deligny reconstituant les armoiries du marquis de la Fayette.
31 juillet 2007 – Le chantier en vidéo (1)
Premier post filmé des interventions sur le chantier du 8, rue d’Anjou. Explications de Marc Deligny sur les procédés de restauration (filmé le 20 juillet).
Chantier de restauration de l’Hôtel Mazin (1726 – 1728)
envoyé par Anjou1728
Évolution du ravalement
Les trois appuis de fenêtres en façade rue vont être prochainement installés. Les fenêtres vont être refaites côté rue étage noble dans leur esprit originel du XVIIIème siècle. Il s’agit d’une reconstruction à l’identique des plan d’Antoine Mazin de 1726. Les appuis de fenêtres côté cour vont servir de modèle.
Ci-dessus : modèles originaux des futurs appuis de fenêtre sur rue.
Ci-dessous : &tat actuel des fenêtres étage noble côté rue.
Ci-dessous : les futurs appuis de fenêtre côté rue, en provenance directe des carrières.
Ci-dessus : plan de 1726 montrant la façade rue.
Les travaux sous porche continuent avec la pose ce jour d’une dalle. Cette dernière aura plusieurs fonctions : protection des canalisations gaz et électricité ; étanchéité ; résistance au passage des véhicules sous le porche ; enfin, préparation à la pose des pavés à l’ancienne.
27 juillet 2007 – Etat des mascarons après nettoyage, décapage des façades
Les mascarons Louis XV sont maintenant presque tous nettoyés sur la façade cour.
Ci-dessus : dessalage en vue de parer à la corrosion.
Ci-dessous : résultat final.
A ce travail des compagnons, succède maintenant le décapage des façades avec la restauration des pierres apparentes dans leur état d’origine.
Ci-dessous : les balcons en fer forgé, impeccables,
ont été passés au sable fin afin de les nettoyer.
26 juillet 2007 – Restauration du cartouche en plâtre XIXème siècle
25 juillet 2007 – Démontage des cunettes d’origine dans la cour
25 juillet 2007 – Restauration des mascarons Louis XV
L’Hôtel Mazin, construit en 1728, est riche d’un ensemble remarquable de 19 mascarons rocaille sur cour et sur rue. La restauration de ces éléments décoratifs implique une attention particulière, compte tenu de la dégradation importante de certains d’entre eux (fissures dues aux intempéries) et de l’existence de près de 15 couches de peinture qui les recouvrent depuis le XIXème siècle. Un travail de grattage préalable, suivi par un dessalage, puis un décapage final va permettre de redécouvrir la finesse et la subtilité des gravures.
Ci-dessus et ci-dessous : état des mascarons avant restauration. Près de 15 couches de peinture recouvrent les sculptures, dont la finesse apparaîtra au fur et à mesure de leur décapage.
Marc Deligny (ci-dessus) et Guy Hernioux.
24 juillet 2007 – Projet de bâche décorative ayant vocation à recouvrir les échafaudages en façade rue, réalisé par Jean-Michel Dauphin, Maître d’œuvre SARL TASSIN ESPACE ENTREPRISE et Maître d’œuvre Syndicat des Copropriétaires du 8 Anjou.
Hôtel Mazin édifié de 1726 à 1728 par l’écuyer ingénieur du Roi Louis XV, garde des plans des Maisons royales et des Fortifications de France.
Restauration de la cour d’honneur et des façades.
Hôtel de l’Histoire par ses habitants et ses visiteurs, l’oeuvre d’Antoine Mazin reste la dernière demeure parisienne de Gilbert Motier, Général Marquis de La Fayette. Le monde des lettres, des arts, des sciences, de la politique, de la finance et de la presse défile depuis bientôt trois siècles au 8, rue d’Anjou ! Les salons du 1728 perpétuent cette tradition d’hospitalité et de rendez-vous.
Été/Automne 2007
Visitez le blog des travaux : www.restaurant-1728.com/blog
Le Restaurant 1728, le salon de thé et la galerie d’art sont ouverts au public pendant les travaux.
Réservations : 01 40 17 04 77
Email : contact@restaurant-1728.com
Visitez le site : www.restaurant-1728.com
Ouverture du lundi au vendredi de midi à minuit.
Le samedi de 14h30 à minuit, fermeture le dimanche.
20 juillet 2007 – Des quatre maisons édifiées en 1726/1727 rue d’Anjou par l’ingénieur militaire du roi, Antoine Mazin, excellent architecte auteur de l’Hôtel de Charost, actuelle résidence de l’Ambassadeur de Grande Bretagne à Paris et co-auteur de l’Hôtel de Matignon, seul subsiste l’actuel 8 rue d’Anjou, intégralement conservé, avec sa basse-cour, et augmenté d’un demi-corps de bâtiment en fond de cour élevé au XIXème siècle.
L’ingénieur Mazin a révolutionné la fonctionnalité des casernes royales en les établissant complètement en rez-de-chaussée pour éviter le surcoût des escaliers et la complexité des circulations internes des casernes Vauban. Il en est de même rue d’Anjou où l’aile noble, occupée par le 1728, possède un sous-sol, destiné à l’établissement de services, qui double exactement la suite du grand appartement du rez-de-chaussée.
Miraculeusement préservé par le baron Haussmann lors des travaux d’élargissement de la rue d’Anjou, l’hôtel devient tardivement en 1931 une copropriété, respectant ainsi, au fil du temps, les apports architecturaux successifs de Louis XV à Louis-Philippe. L’actuel 1728 correspond aux salons de réception de l’hôtel Mazin, qui fut ensuite l’hôtel Marquet de Bourgade, célèbre financier du XVIIIème siècle. L’ensemble du gros œuvre a été remis en état à l’occasion de l’ouverture du 1728, en 2002.
La restauration intérieure, engagée en juin 2001 et achevée fin 2005, traduit l’esprit et les décors originaux du lieu réinterprétés d’après les planches originales de Contet.
La salle d’armes, d’époque, est dans le goût vénitien, très prisé au XVIIIème siècle. Le salon de musique, redécoré sous Louis XVI est dans son « jus » originel. Les boiseries d’époque du salon La Fayette sont à Washington, le parquet à la française ainsi que les frises conçues par Mazin comme une allégorie aux vertus de la fraternité sont authentiques.
Le salon Pompadour est restauré dans le goût « au Chinois » affectionné par l’illustre marquise qui tenait salon chez les Marquet de Bourgade durant les travaux pharaoniques de transformation de son hôtel d’Evreux, aujourd’hui Palais de l’Elysée.
La présence de La Fayette est marquante, et signalée par la plaque apposée côté rue sur le mur extérieur du 1728, mais l’ensemble des personnalités qui ont habité 8, rue d’Anjou, est représentatif de la société française des XVIIIème, XIXème et XXème siècles au point d’avoir suscité l’intérêt de l’un des meilleurs spécialistes attaché à la Commission du Vieux Paris et à la Société historique et archéologique des 8ème et 17ème arrondissements, Georges Hartmann, qui signe dans ce cadre une excellente étude chez Edouard Champion en 1921.
Rappelons que La Fayette habita de 1827 à sa mort ici même le 20 mai 1834 l’appartement, plus modeste, du premier étage de l’aile noble. Le Tout Monde venait visiter le héros et la monarchie constitutionnelle du roi citoyen Louis-Philippe y a sa source. Sous le Second Empire, le grand chirurgien François Magendie, inventeur de la physiologie expérimentale, dont Claude Bernard est le continuateur, résida dans l’appartement situé au premier de l’aile droite sur rue.
Lors de la publication du document résumant les recherches de Georges Hartmann, les Sénateur des Deux-Sèvres, Maître Goirant, résidait à l’emplacement du 1728, où bientôt s’installera la plus belle galerie de tapisserie de Paris, créée par le fils du grand auteur et critique dramatique Edmond Sée, qui habita également 8 rue d’Anjou.
Pascal Payen-Appenzeller, historien de l’architecture et de l’urbanisme, co-auteur du Dictionnaire Historique des rues de Paris
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Restitution / Restauration de l’Hôtel Mazin-La Fayette, 8 rue d’Anjou
La restauration de l’Hôtel Mazin-La Fayette tire sa genèse de l’acquisition par la famille Chuet-Yang de plusieurs lots d’habitation en assez mauvais état au 8 rue d’Anjou. Ce remembrement, puis la rénovation intégrale de ces lots, donnent naissance au triplex, aujourd’hui propriété de la société familiale ANJOU POMPADOUR, triplex dans lequel nous trouvons une importante partie du meuble bibliothèque en panneaux de pichpin en provenance des salons de réception de l’hôtel Mazin.
L’année 2000 marque un tournant dans la vie du couple avec la naissance d’un fils et le souhait exprimé par Yang Lining, concertiste de renommée internationale, et Jean-François Chuet, spécialiste reconnu du marketing des introductions en bourse, de redéfinir leurs priorités professionnelles.
Le nouveau projet commun prend corps en 2001 au 8, rue d’Anjou avec la possibilité d’acquérir une partie des anciens salons de réception de l’Hôtel Mazin et le projet de restaurer ce lieu pour accueillir une galerie d’art, salon de thé et un espace dédié aux produits gourmand.
Ce qui devait être au départ une simple restauration prend très vite des allures de quête lorsque sont retrouvées les boiseries d’origine du salon de musique derrière 7 cm de plâtre, en démontant les éléments et rajouts «Art Nouveau», ce qui permet de retrouver la cheminée d’origine, en fouillant les immenses réserves où sont exhumés les impostes, les originaux qui serviront de modèles pour les doubles portes des pièces commandées, les parquets à la française originaux démontés au fil de l’Histoire. En effet, les salons sont devenus dans les années 80 des locaux de stockage et des bureaux d’information consommateurs d’une entreprise de produits laitiers peu soucieuse de l’histoire du bâtiment.
Cette restauration est conduite avec une équipe de compagnons qui ont à cœur de retrouver, restaurer, reconstituer les éléments d’origine dans l’esprit d’Antoine Mazin, écuyer, ingénieur du Roi Louis XV, Garde des plans des maisons royales et des fortifications de France en ce début du 18ème siècle curieux, inventif et européen.
L’ouverture des premiers salons du 1728 en janvier 2002 et le succès commercial qui accompagne ce lancement permettent en 2004 l’acquisition des deux grands salons démembrés au fil du temps puis des surfaces annexes. Le remembrement opéré sur la base des études confiées à Pascal Payen-Appenzeller, expert stratigraphe du patrimoine, reconstitue les anciens salons de l’Hôtel Mazin dans leur état premier. Ces travaux de restauration, conduits par la même équipe de compagnons sous la houlette de Jean-François Chuet et Yang Lining, ont duré cinq ans pour s’achever en 2006.
La restitution des salons de l’Hôtel Mazin autorise les fondateurs à une vision plus globale du projet d’autant que le bâtiment (façades extérieures et cour), suite à des réticences de copropriétaires résidents, est alors en piteux état et fait l’objet d’une injonction administrative. La famille Chuet-Yang est le porte drapeau d’une restauration exemplaire des façades et de la cour d’honneur.
Le préfinancement des études communes, plusieurs assemblées générales et une somme considérable d’énergie intellectuelle et financière, sont nécessaires pour faire accepter le projet et débloquer la situation avec l’aide de la Ville et des services de l’A.B.F., du S.D.A.P. et de la D.R.A.C. Île-de-France. La société familiale détentrice des murs du 1728 devient co-maître d’ouvrage aux côtés de la copropriété et prend à sa charge la restitution des éléments décoratifs majeurs des façades pierre : 19 mascarons dans l’esprit de la place Vendôme et de l’hôtel Matignon, 2 grands cartouches (l’un en façade rue, l’autre en cour d’honneur), 4 grands tableaux sous porche, la pose du blason La Fayette défini grâce aux recherches de Pascal Payen-Appenzeller et divers éléments architecturaux remarquables.
Engagés en juin 2007, ces travaux majeurs se poursuivent jusqu’en avril 2008 pour les bâtiments historiques de l’Hôtel Mazin. 9 m3 de pierre issue de la carrière d’origine dans l’Oise, 20.000 heures cumulées de travail, la participation de compagnons pierreux et de leur équipe, ainsi que d’un sculpteur monuments historiques et son équipe, de compagnons couvreurs spécialistes de la pose de plomb à l’ancienne, expliquent la qualité du travail accompli.
Une telle restauration donne de l’appétit à bien faire et le troisième co-maître d’ouvrage, la SCI ELYSEES ANJOU, s’engage à son tour dans la restitution des façades des bâtiments cour et rue remembrés par la famille Marquet de Bourgade au milieu du 18ème siècle. Les travaux de ces derniers bâtiments seront menés à bonne fin pour l’hiver 2008. A l’issue de ces travaux, l’ensemble de l’Hôtel Mazin-Marquet de Bourgade-La Fayette est rendu au présent avec les ajouts de l’Histoire et une lecture volontairement marquée de ces ajouts. Ladite lecture de l’histoire architecturale de l’Hôtel Mazin est un des fondements du projet.
Le 1728 est déjà visité chaque année par 40.000 convives auxquels s’ajoutent les simples curieux et amoureux des beaux arts et du 18ème siècle. Ce sont au total plus de 50.000 visiteurs chaque année qui apprécient déjà ce lieu de mémoire atypique et unique au cœur du Faubourg Saint-Honoré. Les développements en cours sont bien sûr de nature à favoriser une plus large fréquentation avec une notoriété et une image accrue. Un site internet en cours de création, www.mazinlafayette.com contribuera par ailleurs au rayonnement international de l’Hôtel.
Jean-François Chuet
Fondateur du 1728
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